NEW YORK, Sep 12, 2012/ — Après une collection d’automne qui nous transportait à l’époque des films noirs, du glamour et de la femme fatale- collection qui en avait d’ailleurs surpris plus d’un-, tous s’attendaient à ce que la collection PÉ13 de Jenny Packham nous sorte de la grisaille des derniers jours. En effet, on s’attendait, dès les premiers moments, à être transporter dans l’univers de la créatrice, mais les trop nombreuses silhouettes semblables et le peu de références aux Rat Pack, sa principale source d’inspiration, ont eu raison de sa collection.

Pourtant, son influence était plutôt claire: beauté, indépendance et mystère qui régnaient dans le Las Vegas des années 60, capitale du divertissement et royaume de Lauren Bacall, Shirley Maclaine et Angie Dickinson, connue sous le nom de Rat Pack. Cependant, tout le mystère et l’énergie de l’époque manquaient, on était plutôt face à une collection brillante, au sens propre du mot, mais sans profondeur; une profondeur essentielle qui rendait les membres du Rat Pack séductrices et puissantes.

La bande sonore des plus banales et les transitions musicales maladroites n’ont pas contribué à rendre la collection vivante; les modèles semblaient perdues, dans leurs robes certes scintillantes, mais froides, sans la moindre émotion. Mais encore une fois, on a pu malgré tout constater le savoir faire de Packham en ce qui a concerne la création de robes de soirées avec le minutieux travail d’ornementations fait sur chaque pièce.

MARIE-CHARLES
Photos gracieuseté de Mercedes-Benz Fashion Week

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