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NEW YORK, JUNE 3th, 2013 /FW/- À la lumière de tous les défilés new-yorkais, celui de Jeremy Scott est certainement le plus attendu, ou sinon le plus excitant. L’intérêt pour les défilés de Scott va plus loin que la simple présentation d’une collection; ses défilés sont l’occasion pour plusieurs d’y voir les manifestations visibles de tendances et de côtoyer créativité et audace. En effet, l’attente ( parfois longue) avant ce défilé semble le meilleur prélude au travail du créateur. Car le public présent est loin de celui Bon Chic Bon Genre propre au Lincoln Center.

C’est plutôt un cirque coloré, hors norme, qui se masse pour voir et être vue. Un public qui trouve dans le travail de Scott un style populaire qui se fait vecteur de sa sensibilité artistique. Une mode qui crie leur différence dans un monde ou l’anonymat angoisse.

Jeremy Scott crée pour la rue, et la rue le lui rend bien. En fait, plusieurs se retrouvent dans cette mode ludique qui sort des sentiers battus et qui trouve son originalité dans une imagerie d’actualité, de pop et d’esthétique Kitsch.

Une mode fraîche et teintée d’humour, une sorte de mode Pop Art.

Après une dernière collection au titre audacieux, Arab Spring, cette saison, le message de Jeremy Scott est définitivement moins chaud, mais tout aussi coloré. Monstres, Frankenstein et autres rappellent le kitch des méchants que pourchassait Scooby Doo et ses compagnons.

Le style de Scott fait écho aux icônes de la culture populaire, et propose une mode du divertissement, permettant à ses adeptes de se faire voir et d’être entendu, peu importe le message. Dommage, car la créativité de Scott mériterait de dépasser ce fan club.

SIMONE BUIS

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