NEW YORK, FEBRUARY 15th, 2012- L’excitation d’assister au défilé de Jeremy Scott vient en grande partie de l’occasion pour plusieurs d’être témoins de forts moments modes. Et celui-ci ne fait pas exception.

Cette saison, les inspirations sont multiples; Scott dresse le portrait dune Madonna psychédélique qui prend des airs de Sailor Moon, le tout en faisant référence à l’iconographie web du début des années 90. Non seulement fait-il fi des tendances, mais aussi des conventions; ce je-men-foutisme rend ses collections déstabilisantes, éclatées, complètement Jeremy Scott.

Le front orné de pierres multicolores, les modèles, coiffées d’énormes perruques blondes, défilent sur des remixes asiatiques de grands succès pop, habillées de pantalons pailletés, pulls au smiley fondant, manteau chevelu et t-shirt à l’effigie de Bart Simpson; toute la culture pop est retravaillée entre les mains du créateur qui traduit à sa façon les préoccupations dune génération.

De plus, ce qui est intéressant lors des défilés de Scott, c’est de voir la mode éclectique du designer se retrouver directement dans la rue, parmi une foule diverse et stylée. Chaque pièce signée Jeremy Scott a une personnalité propre, qui vient pourtant affirmer celle de l’individu qui la porte. Chacun adopte ses pièces pour recréer son propre code.

Et c’est cette liberté, autant dans le style du créateur  que de ceux qui portent sa mode, qui fait toute la différence et qui rend son style si puissant.

[MARIE-CHARLES]

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